- Project summary
- 3 March 2022
Santé Sexuelle et Reproductive chez les Jeunes
- Author: Rebecca Justus
- Published by: Social Norms Learning Collaborative
Organisations impliquées
Les ministères/ gouvernements : Ministère de la Santé Publique et de la Lutte contre le Sida ; Ministère des droits de la personne humaine, des affaires sociales et genre ; Ministère de la jeunesse et de la coopération internationale ; Ambassade de France
Les Organisations Non Gouvernementales/ Associations : Society for Women against AIDS in Africa au Burundi; Association Nationale de Soutien aux personnes séropositives et malades du Sida; Centre Seruka; Solidarité des Femmes Burundaises pour le Bien-être social et le Progrès; Jamaa; Association Burundaise du Bien-être Familial; Nouvelle Espérance; Association santé pour tous; Réseau National des Jeunes vivant avec le VIH au Burundi; Association pour la promotion de la fille burundaise; PSI; Croix Rouge; Service Yezu Mwiza; Collectif des Associations des Femmes au Burundi; Capes+; Population Media Center; Conseil Pour L'education
ONG internationales : Medica Mondial ; Programme des Nations Unies pour le Développement ; Care International ; Pathfinder ; Cordaid ; ONU femmes
Sommaire
Dans le souci d’identifier des activités d’améliorations durables de la planification familiale et de la santé génésique chez les jeunes au Burundi, une étude sur un large éventail de normes sociales, à grande échelle, est menée à l'endroit des contribuables en vue d’améliorer de la santé sexuelle et reproductive et la planification familial. Les porteurs supposés d'informations étaient d'abord les trois ministères ayant la santé publique, les affaires sociales et la jeunesse dans ses attributions. Ensuite, les organisations des jeunes et des femmes et enfin les organisations internationales qui subventionnent les organisations locales œuvrant dans le volet de la santé sexuelle et reproductive. Ainsi donc, les normes sociales à la base de l'inaccessibilité des jeunes au planning familial, les stratégies de mise en oeuvre, les interventions ainsi que les actions à mener pour réduire les normes sociales à la base de l'inaccessibilité des jeunes burundais à la santé sexuelle et reproductive/planification familial ont été identifiées.
Les méthodes de collecte de données comprennent: 1. La revue documentaire pour affiner la méthodologie, confectionner les outils et enrichir l’analyse ; 2. L’animation d’un groupe de parole à l’endroit des 15 participants dont 13 femmes/filles et 2 jeunes garçons ; 3. La collecte des données sur terrain à l’aide d’un guide d’entretien/fiche de collecte des informations ; 4. L’audiovisuel sur l’application de l’écoute sociale pour le suivi et l’évaluation d’une campagne des média sociaux sur le planning familial.
Normes sociales d'intérêt
Les femmes subissent et/ou vivent quotidiennement de la soumission: l'autorité masculine, la dépendance, la virginité jusqu'au mariage, la fidélité dans les relations, y compris le mariage. Pour les hommes: la puissance et du contrôle, de l'indépendance et la non manifestation d'émotions et comprennent la prise de risque, l'utilisation de la violence pour résoudre les conflits, l'activité sexuelle précoce et avoir de multiples partenaires sexuels.
La stigmatisation faite non seulement à l’endroit des jeunes sexuellement actifs ayant recourus à la contraception, aux jeunes acteurs et porteuses des grossesses non désirées et aussi celle faite par les jeunes face aux centres qui donnent des services aux personnes vivants avec le VIH/Sida à majorité; Le poids de la culture burundaise qui fait que les jeunes ont du mal à accéder au planning familial car le thème « sexualité » comme socio-culturel est « tabou »; Les rumeurs et idées préconçues centrées sur la gravité des effets secondaires des méthodes contraceptives qui constituent une des barrières à l'accessibilité au Planning Familial pour les jeunes; Le sentiment de peur au quatrième rang d’être jugé par le préstataire, peur de faire le dépistage du VIH et des Infections Sexuellement transmissibles et de la peur vis-à-vis de l’entourage social; Les enseignements religieux des différentes sectes, l’appartenance dans une telle confession religieuse constitue aussi une raison à la base de l’inaccessibilité aux méthodes contraceptives chez les jeunes; L’inexistence du dialogue parent/les jeunes sur les différents thèmes comme les menstruations, premières règles, premières grossesses, premières relation sexuelles, utilisation des méthodes de Planification Familiale, communication de couples dans le cadre du Planning Familial; La croyance inhérente que les femmes sont responsables des grossesses, sinon de toutes, et qu’il leur incombe de ne pas tomber enceintes, La croyance selon laquelle les services PF sont seulement pour des personnes mariées, La croyance exprimée que les hommes ne veulent que des rapports sexuels et qu’ils partiront dès qu’ils en auront.
Comportements d'intérêt
Les jeunes ne parlent pas de leurs réalités en matière de la santé de la reproduction et de la planification familiale. Les adultes ne parlent pas de la santé reproductive et de la planification familiale avec les jeunes. Les jeunes n’ont pas d'accès aux informations et aux services de santé de la reproductive et de la planification familiale.
Principales conclusions à ce jour
1. Les interventions sur le changement de normes sociales en faveur de la santé de la reproduction et de la planification familiale ont été fournies et énumérées par les différents intervenants; 2. Une base des données probantes en rapport avec la santé génésique et la Planification Familiale en lien avec les normes sociales a été constituée ; 3. Des informations à mettre à la disposition des décideurs et des acteurs du secteur qui pourront guider et faciliter la mise en œuvre des interventions en vue de revoir à la hausse le nombre de femmes/filles/jeunes d’accéder à la planification familiale ont étés fournies.
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