Organisations impliquées
ONU Femmes ; UNFPA ; UNICEF ; Plan International Cameroon
Sommaire
Au Cameroun, sur 782 décès de mères dus aux accouchements, 180 sont des adolescentes, qui auraient pu être encore en vie si elles n’avaient pas été mariées trop tôt. 11,4 % des filles (1% de garçons) ont été mariées avant l'âge de 15 ans; 36% de filles (5,4% de garçons) ont été en union avant l’âge de 18 ans. Afin de lutter contre les MGF, le Cameroun a élaboré en 2011, un Plan d’action y relatif. Cinq ans plus tard, le MINPROFF a entrepris de l’actualiser pour tenir compte :
- des nouvelles tendances du phénomène;
- des nouveaux éléments de contexte en matière de paix et de sécurité notamment dans les Régions du septentrion et de l’Est;
- des réformes législatives marquées principalement par l’adoption d’un nouveau Code Pénal et l’internalisation accélérée des instruments juridiques internationaux de protection des droits de la femme;
- de l’évolution subséquente des techniques et méthodes d’approche en matière de protection des droits humains des femmes;
- de la nouvelle dynamique de partenariat dans le domaine.
Normes sociales d'intérêt
Mariages d’enfants : une femme ne doit pas voir ses règles dans la maison de ses parents ; MGF : une femme qui n’est pas excisée ne peut pas connaître le plaisir sexuel ; rites de veuvage : une veuve qui n’a pas subi de rites est coupable du décès de son époux ; les violences basées sur le genre : les hommes sont supérieurs aux femmes.
Comportements d'intérêt
Mariages d’enfants : une femme ne doit pas voir ses règles dans la maison de ses parles jeunes filles de certaines localités du Cameroun sont données en mariage avant l’âge de 15 ans ; MGF : des jeunes filles sont excisées très jeunes au cours d’une cérémonie ; rites de veuvage : les femmes subissent des rites pour se laver de tout soupçon pour la mort de leur mari. les violences basées sur le genre : les hommes sont supérieurs aux femmes.
Principales conclusions à ce jour
- Réduire chaque année d’au moins 5 % les mariages d’enfants ;
- Réduire au moins de 0,5% par an la pratique des MGF ;
- Contribuer à la lutte contre la mortalité maternelle, néonatale et infanto-juvénile ;
- Promouvoir le maintien de la jeune fille à l’école ;
- Lutter contre les pratiques culturelles néfastes à la santé de ma femme et de la fille.
