Organisations impliquées
African Women’s Development Fund (AWDF); Ministère de la Femme de la Solidarité Nationale; le Femme Africaine et Développement Durable (FAD); les Mairies; Oxfam; Marie Stopes International; Médecin du Monde France; Association des Femmes Juridiques; Cabinets d'avocats
Sommaire
Le projet de réduction des violences faites aux femmes et aux filles est mis en œuvre dans 20 villages de la région du Centre Est du Burkina Faso. Les populations cibles sont les femmes et les hommes. Sur le terrain, le projet met l'accent sur la capacité des agents de santé à base communautaire sur les droits et devoirs de la femmes afin que celle-ci contribuent à sensibiliser leurs pairs. Il s'agit d'un projet pilote.
Normes sociales d'intérêt
Une femme n'a pas le droit de posséder une portion de terre ; une femme n'a pas droit à la parole devant des hommes; une femme ne peut pas prendre de décision pour sa propre vie sans que cela ne vienne de son mari; il n’y a que la femme qui doit faire les travaux ménagère (division sexuelle du travail); la femme n'a pas le droit de faire une activité génératrice de revenu; la femme n’a pas le droit de donner son nom aux enfants
Comportements d'intérêt
La femme ne donne pas son point de vue sur la vie du foyer; la femme ne peut hérité de ses parents; la femme est reléguée au second plan et doit se contenter de ce qu'on lui dit de faire; les femmes ne choisissent d'utiliser une méthode contraceptive sans l'accord de leurs maris
Principales conclusions à ce jour
Le projet a permis dans les villages d'intervention une prise en charge gratuite tant psychologique que physique pour les cas de violences ; L’implication des leaders religieux et coutumiers pour la sensibilisation ; La création d'un cadre de concertation régionale sur l’état des violences basées sur le genre.
