Organisations impliquées
L'ONG ADE Sahel, Programme DEBBO ALAFIA, Consortium MSH & CAEB
Sommaire
L’ONG ADE Sahel a mis en œuvre un projet "Amélioration de l’état de la santé de la reproduction et des droits reproductifs des femmes et des filles (PASRDR)" dans la commune de Doucombo du cercle de Bandiagara au Mali. Les 4 villages concernés dans la commune de Doucombo étaient Doucombo, Tillé, Yawakanda et Kori-Kori. Le projet était financé par le consortium MSH-CAEB et s’est déroulé sur une période de 10 mois de Novembre 2018 à Août 2019. Le projet s’inscrit dans un contexte où l'accès des femmes et filles défavorisées à une information claire et les soins de la santé de la reproduction est difficile ou limité. Les services spécifiques qui leur apportent écoute et soins sont inexistants ou inadaptés. Elles ont peu de capacités à refuser les rapports sexuels non désirés ou non protégés, dans le mariage ou hors mariage. Les interdits sociaux, culturels, ou religieux les obligent à dissimuler leur orientation ou leur comportement sexuel.
Les principaux participants du projet sont les femmes en âge de procréer, adolescents/tes et jeunes. Outre ces cibles principales, ce sont aussi les nouveau-nés et les enfants qui ont bénéficié de l’impact du projet. L’accent a été mis sur le développement des stratégies de mobilisation sociale à travers l'information et la sensibilisation dans le domaine de la promotion des droits sexuels et reproductifs mais aussi sur le combat contre les pratiques traditionnelles néfastes. Il a été développé des activités de communication de masse pour une très grande mobilisation. Ces mobilisations ont contribué à la validation des stratégies d’abandon avec les communautés de différentes localités.
Normes sociales d'intérêt
Les pratiques néfastes traditionnelles (excision, mariage précoce)
Comportements d'intérêt
Le gavage des filles; la sexualité précoce chez les adolescents ; l'excision des filles
Principales conclusions à ce jour
La signature de convention d'abandon de la pratique d el'excision et du mariage précoce dans 4 villages ; La mise en place de comité de veille et de protection dans ces villages pour assurer le suivi de l'application de la convention ; Augmentation de la fréquention des centres de santé par les femmes
